Ecolomood

Les crèches écolo ont le vent en poupe

Du tri sélectif au bâtiment HQE (Haute Qualité Environnementale), il n’y a qu’un pas. Du côté des crèches en tout cas, la révolution verte semble en marche. De là à ce que nos bouts de chou fassent tous leurs premiers pas dans un cadre 100% écolo, il y a encore quelques efforts à produire. Mais une crèche écolo, qu’est ce que c’est au juste ? Dans les faits, il y a deux grands modèles. La première crèche, la plus ambitieuse, sera pensée de A à Z pour un respect de l’environnement total. On peut, par exemple, citer la crèche écolo Hérold qui vient de voir le jour dans le 19^e arrondissement de la capitale. Le bâtiment est garanti HQE du sol au plafond. Isolation thermique parfaite, matériaux naturels, panneaux solaires et terrasse végétalisée : aucun détail n’a été négligé. Tri des déchets et économies d’énergie font partie des préoccupations quotidiennes. Côté fonctionnement, les enfants évoluent dans un environnement écolo de la cantine aux salles de repos en passant par les jouets comme les sanitaires.

L’engagement du personnel et des parents à l’origine de la crèche écolo

Si les crèches ayant la chance de posséder un bâtiment HQE s’affichent, pour le moment, comme des exceptions, d’autres réussissent à s’élever au rang de crèche écolo tout en disposant d’un bâtiment classique. C’est le cas de la crèche Chamboul’tout, à Laillé, en Ille-et-Vilaine. La volonté écolo des parents comme du personnel a suffit à la transformer, en quelques années, en modèle en la matière. Dans la cuisine, les pesticides et autres produits industriels sont bannis. Les petits profitent d’ingrédients naturels au quotidien. Les produits d’entretien utilisés sont respectueux de l’environnement : un bon point pour la nature comme pour la santé des enfants. Bien sûr, la lutte contre le gaspillage d’énergie est une affaire de tous les jours et le tri des déchets, une évidence. Il y a quelque temps, un grand pas a été franchi avec le passage des couches classiques aux couches lavables : un bon moyen de réduire les cinq tonnes de déchets annuels de cette petite structure. La crèche écolo reste avant tout un projet d’éducation.

Alliant confort et respect de la planète : l’hôtel écolo débarque

Aujourd’hui, pour beaucoup, l’écologie est forcément synonyme d’une vie sans confort, triste et déprimante. Au risque de déplaire à certains en allant à l’encontre de leurs idées reçues, on peut respecter la planète tout en profitant des bonnes choses de la vie. Un exemple ? L’hôtel écolo ! Après le camping green de luxe, un nouveau concept se développe pour dormir vert… et confortable. Les hôtels écolo fleurissent et il n’est pas toujours facile de faire son choix entre véritable engagement écologique et simple stratégie marketing. Pour dormir vert dans de bonnes conditions, la meilleure solution reste encore de partir à la chasse à l’écolabel européen. Dix-sept établissements français ont déjà réussi à l’obtenir, six sont en cours de validation et une dizaine en préparation. L'hôtel Best Western Regent’s Garden (voir photo) est l'un des premiers à s'être vu décerné l'écolabel.

L’écolabel européen, une garantie pour dormir vert

Pour se voir décerner l’écolabel européen, les hôtels doivent se soumettre à un cahier des charges de 84 critères bien définis. N’est pas hôtel écolo qui veut ! Ainsi, pour pouvoir officiellement vous faire dormir vert, l’hôtel doit obligatoirement remplir 37 des 84 critères. Au programme : effort sur les consommations d’eau et d’énergie, recyclage des déchets, énergies renouvelables mais aussi sensibilisation des clients et formation professionnelle pour le personnel. Pour chaque critère rempli, un point est attribué à l’hôtel. Chaque établissement peut donc choisir d’opter pour des critères facultatifs afin d’augmenter sa cote. Alors que certains craquent pour le petit déjeuner bio, d’autres se lancent dans l’usage exclusif de produits locaux ou tentent d’atteindre un débit d’eau encore plus bas. Dormir vert à la maison c’est bien mais profiter du confort d’un hôtel écolo au cours d’une escapade en amoureux : c’est encore mieux !

L'Européen : un journal de qualité

Non, l'Européen n'est pas le nom d'un nouveau parti politique né le lendemain des Européennes. L'Européen, c'est un nouveau journal qui a pour objet de parler... d'Europe.

Et oui ! Le but de l'Européen est de nous apprendre ce qui se passe dans les autres pays, de nous faire découvrir comment vivent nos voisins européens. Et il y arrive. Grâce à sa multitude de correspondants disséminés aux quatre coins de l'Europe, les sujets sont vraiment intéressants et, chose suffisamment rare de nos jours pour le souligner, ils sont fouillés (sans pour autant être rébarbatifs).

L'Européen alterne les sujets de fonds avec les sujets plus légers, les longs articles avec les courts, le tout avec harmonie. Il y en a donc pour tous les goûts : ceux qui veulent s'instruire durant leur transport quotidien, ceux qui veulent le feuilleter en attendant les amis qui doivent arriver pour dîner.

Je voulais signaler cette initiative car, pour une fois, j'ai appris des choses intéressantes en lisant ce journal, notamment sur le mythe du plombier polonais. J'ai découvert également comment se déroulait une journée type de travail chez nos voisins et je me suis distrait en apprenant qu'un parc avait adopté une signalisation spéciale pour les homosexuels !

Je ne vous en dit pas plus. A vous de prendre plaisir en lisant ce nouveau journal.

PS : L'Européen n'a pas encore de site web, mais je pense que cela ne saurait tarder. dès que j'ai des infos, je vous tiens au courant !

PS 2 : je vous recommande particlièrement le dossier coordonné par Daniel Vigneron (ex rédacteur en chef au journal La Tribune) sur les 10 projets pour sortir l'Europe de la crise. A ce sujet, je tire mon chapeau à la mise en page de ce dossier qui une nouvelle fois permet une double lecture : approfondie et/ou rapide.

BIOWEEK : la semaine s’annonce 100% bio en Belgique

Cette semaine, la Belgique fête le bio ! Eh oui, face au succès de l’édition 2008, nos amis belges remettent le couvert ! Du 6 au 14 juin, la Bioweek débarque à Bruxelles mais aussi en Flandres et en Wallonie. Plus de 300 activités ont été préparées pour faire découvrir aux novices comme aux habitués tous les secrets du bio. La campagne pub (ici en version wallonne) conçue pour l’occasion donne un petit aperçu de ce qui attend nos voisins. Au programme : simplicité, diversité et proximité ! La vie de quartier est d’ailleurs à l’honneur puisque des études prouvent que les consommateurs de produits bios ont souvent le coup de cœur pour leurs commerçants locaux.

Une semaine bio, bio…et bio !
Balades gourmandes et dégustations en tout genre seront au rendez-vous pour séduire un maximum de curieux. Pendant une semaine, c’est tout le secteur des produits bios qui s’agite et fait le show pour donner un peu de fraicheur à l’image du bio (www.greenrepublic.fr). Magasins et marchés, producteurs, transformateurs, distributeurs ou même restaurateurs : dans tout le territoire belge, les professionnels ouvrent leurs portes et partagent leur passion pour les produits bios. Au commande de cette semaine bio : le chef étoilé Sang-Hoon Degeimbre connu pour le soin qu’il apporte au choix d’ingrédients frais et bios. Bref, nous ne sommes pas en Belgique mais on est quand même séduits par le programme !

La Grameen Bank : une banque qui s’est mise au service de l’humain 1/2

La Grameen Bank a été développée d’après un précepte de son créateur Muhammad Yunus, selon lequel “tous les êtres humains ont la capacité et l’énergie nécessaires pour changer le cours de leur vie”.
Depuis 1976, la Grameen Bank, qui signifie « banque des villages », a développé différentes activités autour d’un même objectif : donner à chaque individu la possibilité de s’aider lui-même. Les bénéficiaires des prêts sont placés au centre des activités de la banque, ce qui les rend responsables de leur propre développement.
En optant pour la maximisation du bénéfice social et non celle du profit, la Grameen Bank a pour seul objectif l’amélioration des conditions de vie des plus pauvres.

Le micro-crédit est la première activité de la banque. Les prêts (entre 30 et 50 dollars) sont attribués à un groupe et permettent de doter les membres du petit capital dont ils ont besoin pour démarrer leur micro-entreprise. Chaque membre du groupe doit veiller aux remboursements de tous les autres pour pouvoir à nouveau emprunter. En faisant jouer la cohésion sociale, la Grameen Bank assure plus efficacement le remboursement des prêts et donc sa viabilité.
Grâce au micro-crédit, les bénéficiaires qui étaient exclus du système bancaire peuvent enfin devenir bénéficiaires et le fait que les prêts sont accordés aux taux du marché leur donne la dignité de ne pas être sujet à la charité et de rembourser leurs emprunts grâce à leur travail.

Des moutons au Parc de Sceaux en pleine région parisienne !

Et oui ! Ce n'est pas une blague. L'autre jour, je me promenais tranquillement dans le parc de Sceaux et j'ai failli tombé nez à nez avec un mouton. Et il y en avait plein d'autres derrière lui !!!
En fait, j'ai découvert que ces moutons étaient là pour tondre l'herbe... de manière naturelle donc et même en plein hiver. Il me semble que ce sont des moutons des Landes (mais là je ne suis pas sûr) et que la "Direction" du Parc de Sceaux ait eu la bonne idée d'utiliser ce procédé tout à fait écologique pour tondre les nombreuses pelouses du parc. En plus, je dois vous avouer que je trouve ça plutôt sympa de se promener et de tomber sur un coin d'herbe rempli de moutons, surtout en région parisienne. J'essaierai de les prendre en photo la prochaine fois, vous verrez c'est assez amusant.

Alors, ça c'est tout à fait le genre d'initiative qui me plait !

Vous connaissez d'autres parcs qui ont opté pour ces tondeuses naturelles ?

Une interview sympa

Nos amis de greenrepublic.fr ont donné une interview au portail Consoglobe. Ils y parlent de leur engagement écologique, de leur démarche et bien sûr de celle de leur site web. Pour ceux qui ne l'auraient pas lue, c'est par ici : Green Republic sur Consoglobe.

Grameen Danone Foods ou la preuve que l'on peut réconcilier business et humanisme !

Voici, dans la foulée de notre article sur babyloan.org, une initiative que l'on aime et que l'on a envie de partager avec vous.

Née d’un partenariat entre la Grameen Bank créée par Muhammad Yunus (l'inventeur du micro-crédit) et Danone, la Grameen Danone Foods est un « social business », concept novateur qui a pour objectif non pas la maximisation des profits mais la maximisation des bénéfices sociaux.
C’est ainsi que depuis mars 2006, ce « business model de proximité » mesure son succès sur des critères tels que l’amélioration de la santé des enfants, la création d’emplois et la préservation de l’environnement.
L’un des premiers objectifs de ce partenariat entre Grameen Bank et Danone était de produire un yaourt à un prix très accessible pensé pour combler les carences nutritionnelles observées chez les enfants bangladais. Fabriqué à partir de lait de vache produit localement, de mélasse de dates et de micronutriments, le Shoktidoi a vu le jour en novembre 2006. Une portion de 80 g vendue à 5BDT (soit 6 centimes d’euros), répond à 30% des besoins journaliers d’un enfant.
Mais les bénéfices sociaux de le Grameen Danone ne s’arrêtent pas là !  Non comptant de favoriser les conditions sanitaires, cette entreprise donne une grande valeur à la création d’emplois. Sur l’ensemble de le chaîne de production et de distribution Danone, le recours aux machines a été réduit au minimum pour pouvoir offrir le plus d’emplois possibles aux populations locales. Des producteurs de lait aux vendeuses au porte-à-porte, l’usine Grameen Danone emploie 1600 personnes dans un rayon de 30 km autour de l’usine.
Pour ce qui est de la préservation de l’environnement, qui influe directement sur le développement et la qualité des conditions de vie des populations, elle fait bien sur partie intégrante du concept de « social business » de la Grameen Danone Foods. Des chauffe-eaux solaires fournissent l’eau chaude nécessaire à la production et au nettoyage des installations, un système de récupération de l’eau de pluie permet de lutter conter l’assèchement des nappes phréatiques, et les pots de Shoktidoi sont fabriqués à base d’amidon de maïs (Poly Lactic Acid) et donc totalement biodégradables !

Il semblerait vraiment que ce concept de business de proximité, apparu de la fusion de l’idée d’entreprise sociale de la Grameen Bank et de Danone inspire de plus en plus !

Si vous voulez approfndir vos connaissances sur le sujet du social business, sur la Grameen bank et sur son fondateur Muhammad Yunus, on vous conseille de lire son livre : Vers un nouveau capitalisme qui est en vente dans toutes les bonnes libraires (off line et on line) et bien entendu sur notre site préféré de vente de produits bio, greenrepublic.fr qui dispose d'un large choix de livres et de DVD. dans son livre, Vers un nouveau capitalisme, Muhammad Yunus raconte justement comment est née la Grameen Danone. Edifiant !

Babyloan.org : c'est parti !

Je vous ai déjà parlé cette semaine de Babyloan.org, le site de micro crédit. Et bien, ça y est Babyloan.org vient d'être mis en ligne. Les  projets des entrepreneurs sont très bien présentés, on voit bien à quoi va servir le prêt et il y a un curseur qui indique où en est la collecte des fonds.

Une nouvelle fois, un grand bravo à Babyoan.org auquel on souhaite longue vie !

Babyloan.org : le premier site français de micro crédit humanitaire

Babyloan est un portail Internet permettant la rencontre entre les Internautes et les micros entrepreneurs dans les pays en développement.
L’Internaute choisit le bénéficiaire qu’il souhaite soutenir. Pour ce faire, il a accès à des
informations précises des bénéficiaires (photo, nom, activité, montant et durée du prêt, indicateurs de niveau de vie…). 
Pour le suivi, car c'est souvent là qu'il y a un manque, l’Internaute reçoit des nouvelles régulières de l’entrepreneur et du projet qu’il soutient. Il ne verse pas d’argent dans un projet générique et anonyme. 

Comme le soulignent les deux fondateurs de Babyloan sur leur site et dans leur dossier de presse :
"Babyloan, c'est :
Du prêt gratuit et non du don ponctuel : l’internaute est remboursé et peut réutiliser son argent pour
parrainer un autre entrepreneur. Son aide au développement peut ainsi se perpétuer dans le temps.

Une aide dans la dignité de la personne bénéficiaire et au sein d’une relation équilibrée et non
ascendante."

Babyloan, c'est donc bien du micro-crédit et non du don !

Les bénéficiaires du micro crédit sont déjà financés par les IMF. Mais en leur prêtant de l'argent, l'internaute permet à ces institutions de libérer leurs ressources et de les réallouer au financement de nouveaux bénéficiaires.

Voici une démarche qu'on aime et qui va faire bouger les choses !

Source : site de Babyloan, premier site français de micro-crédit humanitaire et leur dossier de presse qui est accessible à partir de leur site.