Les femmes sont plus écolo que
les hommes. Cette affirmation nous vient du très sérieux Fonds des Nations
Unies pour la population. Le UNFPA a, en effet, tiré des résultats d’une
récente étude, la preuve que les femmes affichent une fibre écolo plus
développée. En fait, les femmes seraient plus écolo que les hommes au quotidien. Côté shopping, elles sont, par exemple, de
plus grandes consommatrices de produits bio en termes de cosmétiques comme de
produits alimentaires. L’étude de l’UNFPA a aussi démontré qu’elles avaient
tendance à être plus impliquées dans les petits gestes écolo du quotidien. Elles pratiquent le tri des déchets comme le recyclage
avec bien plus d’assiduité que ces messieurs. De plus, contrairement à ces
derniers, elles ont souvent tendance à privilégier les végétaux à la viande
dont la production, rappelons-le, se traduit par une des plus importantes
sources d’émissions de gaz à effet de serre. Elles sont également, beaucoup
moins accro à leur voiture et voyagent beaucoup moins en avion. Qu’il s’agisse
d’une véritable volonté de leur part ou d’un comportement naturel, le résultat
est le même : les femmes sont plus écolo.
Des
femmes plus écolo mais aussi plus en danger
S’il est vrai que les femmes se
trouvent être plus sensibles aux problématiques écolo que leurs congénères de sexe masculin, elles devraient tenir un rôle
crucial dans la lutte contre les changements climatiques dans les prochaines
années, que ce soit dans le cadre de l’éducation des enfants ou dans l’action
sur le terrain. Malheureusement, si les
femmes sont plus écolo que les hommes, elles sont aussi, dans les faits, plus exposées aux
conséquences des changements climatiques. Plus touchées par la pauvreté du fait
d’une inégalité mondiale dans l’accès aux ressources économiques, elles
sont les premières à être touchées par
les catastrophes naturelles. Pour l’UNFPA, la solution résiderait dans
l’éducation des fillettes mais également dans un meilleur accès aux soins pour
les femmes de tous âges : ''Les
filles qui ont été éduquées plus longtemps ont en général des enfants moins
nombreux et en meilleure santé et des taux de fécondité moins élevés, ce qui
contribue sur le long terme à ralentir
l'augmentation du volume des émissions de gaz à effet de serre''.
Même si l’ensemble de ces données écolo prêtent clairement à polémique elles ont le mérite de faire réfléchir.
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