Réduire la consommation d’énergie est devenu une priorité, à tel point que les grandes villes deviennent, un peu partout sur la planète, les nouvelles scènes de la révolution verte. Alors que la conférence mondiale sur le climat de Copenhague se prépare, les projets visant à réduire la consommation énergétique n’ont jamais été aussi nombreux. La révolution verte, simple mode ou véritable engagement des municipalités ? Quelle que soit la réponse, chaque initiative est une goutte d’eau de plus dans la lutte contre le gaspillage d’énergie. Logements, bâtiments publics ou transports : de Newcastle à Barcelone, en passant par Paris, les grandes villes semblent décidées à évoluer.
Londres ou Stockholm : à chaque ville sa révolution
verte
Transports en commun, architecture ou culture : toutes les grandes villes du monde ont leur propre personnalité. En matière d’écologie, elles ont également toutes leur vision des choses, leur liste de priorités et leurs solutions. Si l’heure de la révolution verte a sonné dans les municipalités, chaque ville a son idée bien à elle afin de la mettre en pratique. Alors qu’à Newcastle, un compteur géant affiche en temps réel la consommation d’électricité et les émissions de carbone afin de faire réagir les habitants, Amsterdam a choisi d’équiper ses logements, ses rues et ses bâtiments publics de boîtiers reliés au web afin d’analyser ses dépenses énergétiques. Aux Etats-Unis, la révolution verte passe par la notion de « shrinking cities », en d’autres termes, l’idée de villes moins étendues afin de limiter les émissions de CO2. Le recyclage de 75% de ses déchets ménagers a permis à la ville de Seattle de se classer en tête des villes les plus écolos du monde. Il n’y a pas de solution miracle dans le domaine de l’écologie. La révolution verte ne pourra avoir lieu qu’à force de volonté et d’initiatives sur le terrain.
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